Premier Trimestre
Echocardiographie précoce
Un examen du cœur fétal lors du screening du premier trimestre permet à un médecin expérimenté d’exclure jusqu’à 80 % des malformations cardiaques. Ceci est tout à fait remarquable, vu que dans les 14 premières semaines de grossesse le cœur ne fait pas plus de 8 à 10 mm d’épaisseur. Prérequis sont la présentation de tous les plans et de toutes les connections, ainsi que l’interprétation des examens doppler, en particulier du ductus venosus comme signe de rechargement du cœur ainsi que le flux sanguin à travers la valve tricuspide.
Les examens de premier trimestre susmentionnés sont pour la plupart aux frais du patient. Nous vous conseillons de contacter votre assurance maladie qui peuvent dans certains cas couvrir entièrement ou partiellement des frais. Plus de détails sous (Coûts/IGEL).
Second et troisième trimestre
Un élément essentiel de l’examen d’exclusion de malformations fétales / de l’examen différentié du second trimestre est l’échocardiographie fétale (échographie et doppler du cœur). Le succès de l’examen du cœur et des petites artères et veines du fétus est très complexe et est étroitement lié au niveau d’expérience et de qualification de l’examinateur. Dr. Achenbach est spécialisée dans ce domaine et peut détecter la majorité des malformations cardiaques (jusqu’à 80%) ou bien les exclure déjà entre la 13ème et la 15 ème semaine de grossesse. Il existe cependant des malformations cardiaques qui ne sont pas encore reconnaissables à la 20-21 ème semaine de grossesse (même avec les meilleures conditions d’examen comme une parois abdominale fine et peu echoabsorbante ainsi qu’un position idéale du fétus). Parmi celles-ci comptent les valves cardiaques et vaisseaux trop étroits, dont les suites ne sont identifiables que plus tard. Dans certains cas, elles peuvent être tellement marginales et bien compensées par le cœur fétal qu’elles ne pourront se manifester qu’après les changements cardiaques et circulatoires qui adviennent immédiatement après la naissance. Ces changements comportent la fermeture physiologique de courts-circuits, des changements de pressions qui en quelques jours, voire quelques semaines rendent possible l’identification échographique de petites malformations, comme par exemple des petits „trous“ dans la parois qui séparent les différentes chambres cardiaques (ventricules et oreillettes). Jusqu’à 4% des grossesses sont concernées, de façon provisoire ou définitive. Souvent ces petits trous se ferment avant la naissance. La majorité de ceux qui sont encore présents à la naissance disparaît spontanément au bout de 1 ou 2 ans. Une Opération de fermeture est rarement nécessaire et ne sera indiquée que si le trou provoque des troubles fonctionnels.
L’examen échographique cardiaque est idéalement effectué entre la 20ème et la 22ème semaine de grossesse et devrait être complété d’ici la 23ème semaine. Un examen plus tardif est souvent compromis par une mauvaise position du fétus et par une péjoration de la pénétration des ondes échographiques à travers les côtes du fétus, dont l’ossification est plus avancée.
L’examen echocardiographique comporte le contrôle de:
- La position, la taille et la symétrie du cœur
- L’anatomie des structures cardiaques
- La fonction des valves et des chambres cardiaques
- La fréquence cardiaque
- La contractilité de la musculature cardiaque
- La connectivité des artères et des veines
- Du flux sanguin dans les chambres cardiaques, les vaisseaux et les valves
- Exclusion de tumeurs cardiaques
Dans le cas où une malformation du cœur ou des vaisseaux est identifiée ou soupçonnée, nous effectuons un entretien où le problème et ses risques seront expliqués en détail. Nous appelons également les cardiologues pédiatriques de nos cliniques partenaires. Il sera discuté avec vous, où et dans quelles conditions la naissance devra avoir lieu et comment sera la procédure après la naissance. Une malformation cardiaque ne pose en soi aucune raison d’effectuer une césarienne. De nos jours les malformations cardiaques peuvent dans la plupart des cas être très bien opérées. Il a été démontré que le taux de succès du traitement augmente avec le diagnostic anténatal de la malformation, même si celui-ci peut d’abord rendre les parents anxieux.